81 ans après, la mémoire des héros anglo-canadiens toujours vivante
Le 16 août 2025, Saint Jean d’Asnières (Eure) a accueilli une cérémonie marquante pour commémorer le 81e anniversaire de la Libération, en hommage à l’Armée canadienne et au Maquis Surcouf. Organisée par l’association « Mémoires d’Asnières », la manifestation a été l’occasion d’inaugurer le 116e panneau de la « Voie de Souvenir de la 1ère Armée Canadienne ».
Rosemary Rudland, déléguée de mémoire de l’Ambassade du Canada et vice-présidente du Comité Juno Canada Normandie, a rappelé l’intensité des combats au pont de la Valette, où la 49e Division d’Infanterie Britannique, unité de l’armée canadienne, a subi six pertes. Créée en 1942 sous le commandement du général Harry Crerar, la 1ère Armée Canadienne comptait 450 000 soldats issus d’une quinzaine de nationalités. Pendant la Seconde Guerre mondiale, plus de 42 042 Canadiens ont perdu la vie, 54 414 ont été blessés, et près de 9 000 faits prisonniers.
L’initiative de panneaux interactifs, lancée il y a trois ans par le Comité Juno, sur proposition de Rosemary Rudland et l’administrateur Yvan Barbieri, met en lumière le rôle crucial de cette armée dans la libération de la Normandie et les régions côtières jusqu’en Allemagne.
L’association « Mémoires d’Asnières » a mobilisé un large public, avec Mme le maire d’Asnières, des élus de plusieurs communes, associations de mémoire, porte-drapeaux de l’Eure et de Caen, ainsi que des véhicules militaires et panneaux d’exposition. Si certaines autorités départementales et régionales n’ont pu assister à l’événement, elles ont exprimé leurs regrets en raison de leur agenda.
En clôture, rappelant le courage des soldats et résistants, Madame Rudland a souligné : « Oublier les sacrifices de ces hommes et femmes serait les trahir. Et si nous les trahissons, cela voudrait dire qu’ils sont morts pour rien. »
Créée il y a 4 ans l'association «Mémoires d’Asnières » a pour objet non seulement de faire connaître l’histoire de la commune depuis le Moyen Âge (au travers de conférences, visites, articles) mais aussi de continuer à nourrir les connaissances historiques au travers de recherches, échanges, appel à des spécialistes.
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